Certains reprochent aux personnages de Ralf Konig d’avoir leurs testicules à la place du cerveau. Il faut bien admettre qu’ils sont pour la plupart sujets à des obsessions récurrentes et que quelques vilaines poussées hormonales bouleversent régulièrement leurs réflexions. Mais bon. Ne vaudrait-il pas mieux inverser la « transplantation » et dire que les personnages de Ralf Konig ont un cerveau à la place des testicules? Ils passent leurs temps à analyser leurs pulsions, à disserter sur le lien de causalité qui unit sentiment et désir, à peser le pour et le contre de tout événement amoureux.












